vendredi 8 septembre 2017

Irma

L'ouragan Irma ou comment, à force de faire de la merde avec le climat, la nature nous rappelle que ce que l'on sème, on le récolte !

Ouragan de la famille cap-verdien (formé au large de l'Afrique, avant de se charger en énergie en passant au-dessus de l’Atlantique), de catégorie 5 (soit la plus élevée sur l'échelle de Saffir-Simpson) : Irma, est née il y a quelques jours à peine.. 
Mais voilà, la place vide ou plutôt, le berceau fertile laissé par son grand frère Harvey a permit à la petite - puis grande et terrifiante - Irma de voir le jour. La place qu'Harvey a laissé ainsi que ses restes (vitesses des vents) ; l'humidité de la zone et la chaleur des eaux dans cette région (environnant 29°C) ont permit à la petite Irma de se nourrir, de gagner en puissance et en intensité.

L'échelle de Saffir-Simpson est celle qui détermine la puissance des cyclones et ouragans dans l’océan Atlantique et le nord-est du Pacifique. Elle comporte 5 catégories qui sont les suivantes :

° catégorie 1 : Vents allant de 119 à 153 km/h avec élévation du niveau de la mer de 1m à 1m70. Il y a peu de risques même pour les maisons sans fondations.
° catégorie 2 : Vents allant de 154 à 177 km/h avec élévation du niveau de la mer de 1m80 à 2m60. Risques importants pour les maisons type mobile home. Les toits peuvent se soulever ; les portes être arrachées et les routes situées au dessous du niveau de la mer sont inondées.
° catégorie 3 : Vents de 178 à 209 Km/h avec élévation du niveau de la mer de 2m70 à 3m80 (le cyclone est décrit comme "intense"). Les arbres sont déracinés ; les panneaux s’envolent ; les toits sont endommagés voire arrachés. Il y a beaucoup d’inondations et les maisons côtières sont détruites.
° catégorie 4 : Vents de 210 à 249 Km/h avec élévation du niveau de la mer de 3m90 à 5m60 (le cyclone est décrit comme "extrême"). Tout est arraché/détruit ou partiellement détruit dans les agglomérations et les habitations ; les routes basses sont coupées suite aux inondations ; les plages sont vidées de leur sable ; la population côtière est évacuée sur une bande de 3 km à l’intérieur des terres. L'ouragan Gustav (août 2008) a été classé à ce niveau.
° catégorie 5 : Vents de 249 km/h et plus avec élévation du niveau de la mer de plus de 5m60 (le cyclone est décrit comme "catastrophique"). Les portes, vitres et fenêtres sont détruites ; les maisons sont disloquées et les dégâts peuvent être importants au dessus d’une hauteur de 5 mètres au dessus du niveau de la mer ; la population côtière est évacuée sur une bande de 6 km à l’intérieur des terres. 

Bien que relativement rares - depuis 2005 - six ouragans ont été classé au niveau 5 : 
Emily (juillet 2005) ; Katrina (août 2005) ; Rita (sept. 2005) ; Wilma (oct. 2005) ; Dean (août 2007) et Felix (août-sept. 2007). Au vu de toute la puissance dégagée et des dégâts engrangés, Gustav (août-sept. 2008) pourrait être placé au niveau 5.

Irma est maintenant grande et autonome. Grande oui, mais à quel point ? 
Voici cette fameuse demoiselle, toute en voluptés, à l'échelle 1/1 au-dessus du vieux contient qu'est l'Europe :


Eh bien, grande au point d’englober le territoire Français pratiquement au complet, mais aussi, une bonne partie de la Suisse ; environ 90% de la Belgique ; la partie sud des Pays-Bas et également un bout de l'Angleterre.
Sa superficie dépasse 330'000 km2. L'ouragan a un rayon d’environ 325 km et son œil est d'environ 50 km de large. Ses vents sont de 295 km/h et plus, des rafales ont été mesurées à 360 km/h ! 
Qui plus est, ses vents sont accompagnés de pluies (200 à 400 mm) et de vagues de 12m de hauteur.


Il y a peu, j'ai trouvé quelque chose de très intéressant : le lien pour la carte des vents du Monde en direct. On peut donc y observer la progression d'Irma, mais également bien d'autres choses que je vous laisse découvrir. ;)

Tant qu'on parle de découvertes, je vous conseille vivement la série "Chaos sur la planète" mini-série de six épisodes sur des phénomènes naturels différents et sur leurs conséquences sur des grandes villes (exemple : une super-inondation à Londres). Les explications qui les accompagnent sont assez complètes et, il faut le dire, très intéressantes.
La série est trouvable en streaming ; sur DLM ; voire certainement en DL.

mardi 29 août 2017

Réflexion à 3h du mat'

Depuis quelques temps, je réfléchis beaucoup à mon avenir : de quoi sera-t-il fait ?  Et notamment à comment je souhaite le vivre ? Avec quelles personnes je souhaite le vivre ? 
Je réfléchis également à l'état général de cette petite planète bleue sur laquelle nous vivons tous.. 

Cette année, la marge de ressources annuelle que la Terre peut produire en une année a été atteinte le 2 août. Le tellement fameux "seuil de biocapacité" est à ce jour, dépassé.
En à peu près une seconde (temps que vous avez prit pour lire ceci), voici ce qu'il s'est passé à travers le Monde : près de 300 personnes sont montées à bord d’un avion ; plus d’un million de kilos de CO2 ont été émit dans l’atmosphère ; plus de 41'000 kilos de nourriture ont été jetés (fruits/légumes abimés ou considérés comme "vieux" ; plats plus ou moins consommés dans des restaurants ; etc.) ; 10'000 kilos de viande de bœuf ont été consommés et près de 5'000 kilos de poissons ont été pêchés.

Les catastrophes naturelles s'intensifient, devenant ainsi plus destructrices.
En y réfléchissant de mes yeux de soignante, j'y vois des globules blancs à l'échelle planétaire tentant de détruire l'infection. L'humanïte aigüe. 

Les humains (qu'ils soient avides de chasses, de braconnages ou de place pour leur grande maison avec piscine) ainsi que le réchauffement climatique tuent de plus en plus les faunes et les flores de diverses régions du Monde... En ne faisant qu'à peine quelques efforts, l'Homme - dans sa grande bêtise - n'a pas fait tant de choses pour ralentir le processus.
Quand des gens tentent de réveiller leurs voisins, la plupart font les autruches.

Les humains sont de plus en plus nombreux. Consomment de plus en plus. Détruisent de plus en plus... Malheureusement, ce que ces autruches oublient dans l'histoire, c'est que nous n'avons - à ce jour - qu'un seul et unique foyer.

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Il y a quelques temps, au détour de pensées diverses et variées, une troublante réflexion m'est venue à l'esprit : après avoir prit un peu de recul, j'ai eu l'horrible impression que ceux de ma génération et moi-même verrons le dernier âge de cette Terre...
Celui où tout basculera pour de bon. Où plus rien ne sera rattrapable. Celui où l'Humanité - qui se sera tant multipliée, qui aura tant consommé, qui aura tant détérioré - chutera pour de bon.

J'entends déjà certains/nes me dire : "Arrête de dramatiser, on n'y est pas !" ~ "Si chacun y met du sien, on y arrivera !" 

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J'ai beau avoir eue cette réflexion toute seule - comme une grande - je la trouve affreusement triste, déprimante. Affligeante même. Ça m'a mit une claque monstre et pourtant, c'est moi qui y ait pensé... et pourtant, j'en suis totale choquée ! 

dimanche 27 août 2017

Juillet ~ août

Ça y est, les vacances sont bientôt terminées... je vais enfin reprendre mon job d'aide aux devoirs. Je vais enfin reprendre un rythme plus soutenu.
Mine de rien, ne rien faire de ses journées, c'est pas mal chiantos ! Alors certes, c'est très agréable pendant une voire deux semaines.. mais au-delà, on s'ennuie très vite.. =/

Alors du coup, on s'occupe...
Perso, j'ai passé le mois de juillet à garder les animaux de ma voisine ; à crocheter des doudous-pieuvres ; à mettre à jour mes séries ; à regarder des films ; à geeker sur mon PC.

Le mois d'août a un peu plus bougé puisque j'ai dû me faire retirer une dent de sagesse et que je me suis inscrite à un cours de sport : de l'aquabike (vélo dans l'eau). Au début, le nom du cours m'a intriguée, puis j'ai trouvé l'idée pas mal fun et finalement, je me suis dit que pour dix leçons (1 fois/semaine), ce n'était pas si cher. Alors je me suis lancée ! ^^
C'est ainsi que j'ai commencé l'aquabike le mercredi 16, à 19h00. Le tout en bikini, parce que oui, mes rondeurs font parties de moi et qu'il est temps que pas seulement mon homme les aime ! 

J'ai également repris le baby-sitting de mon petit voisin.. plus si petit désormais puisqu'il marche ! Pfiooou, ces petites créatures grandissent trop vite ! x)

Et à part ça, j'ai passé la fin de semaine à l'atelier de mon père - graphiste indépendant - pour la création d'un panneau pour une association que je soutiens..
J'ai beau y avoir consacré trois jours de travail, je vous avoue que je ne suis pas peu fière du résultat final ! =)


Et vous, qu'en pensez-vous ?

jeudi 13 juillet 2017

Drôle de semaine...

Ma semaine du 3 au 9 juillet a été assez mouvementée, je ne vous le cache pas...

Lundi matin, je suis partie avec le train en direction de Bienne, pour ensuite prendre la correspondance pour Porrentruy et pour finir par arriver à Bonfol (dans le nord du Jura Suisse), où - sur le quai de la gare - m'attendait un homme charmant avec un sourire rayonnant, avec des étoiles pleins les yeux et ce, malgré la fatigue. ^^
Après deux mois à courir dans tous les sens, nous avons enfin pu nous retrouver... pour deux jours et quelques. Certains*nes diront que c'est peu certes, mais deux jours et demi face à deux mois de rien, c'est énorme ! Encore plus qu'énorme : c'est précieux.

Après nos retrouvailles, le reste de la journée s'est passé tranquillement. La chaleur nous fatiguant pas mal.

Le mardi, nous nous prévoyions une journée sympathique à visiter le zoo de Mulhouse.. 

C'était malheureusement sans compter l'équivalent d'un collège primaire complet en visite au même moment.. Additionnez environ 300 élèves de primaire + les 35°C qu'il faisait = la patience des animaux (et la notre) mise à rude épreuve ! x)
Autant vous dire qu'à part de rares animaux encore visibles exténués par la chaleur et les cris de ces étranges créatures que sont les petits humains, nous n'avons pas pu admirer beaucoup de ces magnifiques mammifères ; oiseaux ; reptiles (la plupart se terrant dans leurs cachettes)... 
Autant vous dire que nous avons été ravis, vers 15h, de pouvoir quitter cet enfer mais que nous compatissions de tout cœur avec les habitants du zoo, obligés de rester sur place.

Ensuite, nous sommes tranquillement rentré. Aspirant au calme et au silence de la campagne alsacienne... ^^'

Le mercredi matin a - quand à lui - été plus agité et pas super joyeux.
En effet, je devais reprendre le train de 7h25, afin d'être à Neuchâtel à 9h00 puisque qu'à 9h45 je devais faire du baby-sitting.. après être descendue du train vers 9h05, je reçois un téléphone de la maman, s'excusant d'annuler à la der' parce que le petit est malade.
Bon... c'est pas si grave, ce sont des choses qui arrivent. De toutes façons, je serais rentrée en début d'après-midi. =S

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Le jeudi après-midi, je passe voir ledit petit et sa maman, histoire de voir comment il se porte.. il va un peu mieux mais.. c'est pas top non plus.
La crèche a jugé bon de prévenir les parents (seulement mercredi soir) qu'apparemment, il y aurait possiblement une petite gastro qui tourne depuis une semaine...

Bravo les gens ! x(

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Vendredi soir, je suis allée voir un thriller au NIFFF (festival de films fantastiques de Neuchâtel). "Le golem de Limehouse", très très chouette film qui sait te tenir jusqu'à ce que la pièce tombe, tout à la fin ! <3

En rentrant, je me suis arrêtée à l'arrêt de bus. Le dernier bus était à 0h11 et il était 0h30, ehh mer.. zut ! Du coup, je suis allée au bancomat (distributeur de billets), histoire de prendre 20 CHF pour le taxi que je prévoyais de prendre à la gare.
Je passe mon sac en bandoulière après l'avoir fermé, je mets en fonction mon MP3 et c'est parti pour la environ 15-20 minutes de marche. Là, deux jeunes (environ 17-18 ans) me dépassent en courant... sans vraiment y prêter plus d'attention que ça, je continue à grimper en direction de la gare.

Une quinzaine de mètres plus haut, après avoir vaguement regardé une vitrine, je vois vingt mètres plus loin un gars de 18-20 ans se faire agresser par les deux jeunes de tout à l'heure !!

Se cacher au coin du bâtiment au pieds duquel je me trouve ; arrêter mon MP3 ; appeler police secours et ne pas avoir de réponse (les bagarres dans le bas de la ville n'aidant certainement pas) ; relever le nez, voir ce gars - poussé à terre par ses agresseurs - recevoir des coups de pieds dans les côtes et dans la mâchoire ; voir ensuite deux voitures s'arrêter juste devant le gars à terre ; ne pas paniquer, espérer que ce gars ne se fasse attaquer par encore plus de crétins sans cervelles ; voir les deux agresseurs partir dans ces deux voitures.
Souffler une fraction de nanosecondes ; foncer sur le gars à terre, histoire de le mettre "à l'abri" ; parler avec lui, essayer de voir avec lui s'il sait pourquoi ces deux cons l'ont agressés, lui dire de ne pas paniquer, de ne pas essayer de se lever ; le rattraper après qu'il ait tenté de se lever, lui conseiller de rester aussi zen que cela soit possible ; expliquer vite-fait aux deux passants de 30-40 ans venant prêter mains-fortes ce qu'il s'est passé ; rappeler police secours, expliquer ce qu'il s'est passé à l'agent au bout du fil, dire qu'il faudrait une ambulance aussi, entendre en même temps le gars (choqué) au téléphone avec sa mère ; raccrocher et dire au gars que les secours arrivent..

Sa tête tourne, lui proposer de l'aider à se mettre en PLS (Position Latérale de Sécurité) ; voir à ce moment-là arriver deux andouilles de 18 ans à tout casser - clairement bourrés et en manque de sensations fortes, de scoop - dont un qui attrape le poignet de la victime et le force à se lever ; attraper le poignet de l'andouille, lui dire de façon claire et ferme de lâcher le gars à terre, qu'en le forçant à se lever, il a sûrement fait une belle connerie ! ; se faire engueuler par l'andouille ; lui dire qu'en étant aide-soignante, je sais que lui a fait une connerie et que je sais bien mieux que lui ce qu'il faut au gars à terre ! ; remercier les deux passants pour leur aide car ils ont retenu les andouilles à faire plus de bêtises.

Voir enfin la police arriver ; expliquer - en restant aux côtés du gars à terre - ce qu'il s'est passé, ce que j'ai vu ; entendre les deux passants donner leur version, les remercier de leur aide juste avant leur départ ; voir ensuite arriver l'ambulance ; expliquer aux ambulanciers où le gars a reçu des coups ; voir les parents arriver.. les agents de police tentant d'apaiser le père - sous le choc de voir son fils de 17 ans dans cet état ; dire calmement à la mère de ne pas s'en faire, que son fils est prit en charge ; constater que le père est un peu plus calme.. ; décrire ensuite les agresseurs à un des deux policiers.

Retourner auprès du gars se trouvant maintenant dans le brancard ; lui demander s'il a besoin de qqchose ? S'il souhaite que je vienne avec lui à l'hôpital ? Oui.
Aller le dire à l'ambulancière ; m'installer ensuite à l'avant de l'ambulance, voir les agents de police s'organiser pour emmener les parents ; partir ensuite de cet endroit..

Souffler enfin... sentir l'adrénaline calmer ses effets.

Arriver à l'hôpital à 1h15, se dire qu'on ne s'imaginait pas une telle fin de soirée, 35 minutes plus tôt.. ; se présenter au gars, se dire que dans l'agitation, on n'y avait pas penser.. en rire ensemble.
LdS est tout de suite prit en charge ; voir les parents et les agents de police arriver ; profiter d'un moment de calme pour téléphoner à la maison, pour expliquer vite-fait à ma mère avoir été témoin d'une agression, dire que la victime a voulu que je vienne avec lui à l'hôpital, que je suis entière, que je rentrerai en taxi ; aller s'installer dans la salle d'attente avec la mère de LdS ; reparler ensuite avec la police, ré-expliquer ce qu'il s'est passé ; retourner s'asseoir aux côtés de la maman, lui changer les idées, lui faire parler d'autres choses ; attendre...

Vers 2h00, une infirmière vient chercher la maman ; attendre des news ; voir revenir la maman et les deux agents vers 2h10, leur donner mes coordonnées complètes, leur dire que s'il faut, je porte volontiers plainte avec LdS et ses parents contre ces crétins, que s'il faut témoigner au tribunal, je le ferais sans problèmes.

Apprendre la raison complète de cette agression : les deux crétins prévoyaient de casser la gueule au copain de LdS car ledit copain avait eu le malheur de discuter avec la copine d'un des deux crétins, ledit copain - voyant les deux crétins lui courir après - a filé se planquer dans une des ruelles plus haut ; les agresseurs ne le trouvant pas, ont jetés leur dévolu et leur vengeance sur LdS qui a eu le malheur d'être là au mauvais moment, au mauvais endroit.
La lâcheté dans sa plus grande splendeur ! --'''

Se faire remercier 10'000 fois au moins par la maman ; recevoir les remerciements des agents de police et leur proposition de me ramener à la maison ; recevoir la même proposition du papa (s'étant entre-temps remit du choc), l'entendre dire que c'est la moindre des choses pour me remercier ; accepter après avoir dit au-revoir et grand merci aux agents ; rentrer à la maison.

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Samedi après-midi - après avoir dormi longtemps - en parler avec mon père, histoire de le rassurer, histoire de me remettre de tout ça. En parler à ma mère, à son retour d'un marché artisanal. Constater que je suis encore sous le choc de toute cette aventure.

En parler à l'amie de ma mère, venue souper à la maison le soir-même. 

Recevoir les excuses de ma mère et de son amie, à passer à tout mes amis*es s'ils sont saoulés de m'entendre encore et encore en parler. Car oui, moi aussi, il faut que je me remette du choc...

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Passer le dimanche à dormir, à regarder des films sur le PC, à crocheter des doudous-pieuvres...

vendredi 24 février 2017

Temps à cerf-volants

Aujourd'hui, il a fait beau. Il a fait grand soleil. Il a fait chaud. Un peu.
Il y avait aussi un sacré vent ! Pas un vent chaud, agréable, ni un vent glacé qui vous transperce tout votre être tel des milliers de poignards. Juste du vent tiède. Mais en bonne quantité.

Un temps à cerf-volants...
Sans l'automne.. ni les nuances de cette superbe saison.. ni les cerf-volants mais avec le vent.

Voilà un bon moment que je n'ai rien écrit par ici...
Quand - début-janvier - je me disais qu'il serait tantôt temps d'écrire, je m'étais grattouillée la tête et m'étais faite la réflexion qu'il n'y aurait pas grand chose à dire. Alors je n'ai rien écrit.

À choisir, je préfère ne rien dire que de meubler avec de la gnognotte. Ce qui serait dommage je trouve.

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Généralement, on dit que le vendredi 13 porte malchance. Qu'il faut se méfier de tout autrement on risque une tuile, un accident, voire pire : un grand malheur !

Ce matin-là - le vendredi 13 janvier donc - je partais de chez moi à 7h00 du matin. Dehors, il faisait bien froid, il y avait du vent. La tempête dont on avait entendu parler à la TV plantait gentiment ses griffes sur nos régions...
Mais je ne m'en souciais pas car j'allais à la gare, prendre le train pour Bienne (en changeant là pour aller jusqu'à Bâle). Je suis ensuite arrivée sans accrocs avec le TER (comparable à un RE Suisse) à la gare de Mulhouse.

ThiS - les joues presque aussi rouges que les miennes - m'attendait là, sur le quai...

Après avoir déposé mes affaires de voyage dans sa voiture, nous partîmes flâner en ville... 
Je découvris donc le centre de cette ville qui m'était alors inconnue. Ville dont je n'avais vu que quelques photos éparses, par-ci par là. Photos apparemment retouchées puisque la ville - qui se veut moderne - est très gris béton.

Vers midi et demi, nous sommes allés manger dans une crêperie. Crêperie qui - au final - ne casse pas franchement des briques ! =/

Le prochain objectif était le musée d'impression sur étoffes... 

Nous sommes arrivés devant des portes closes. Normal : il était 13h30 et le musée ouvre dès 14h. Comme nous étions proche de la gare, j'ai proposé d'aller voir le parc qui se trouve en face. Main dans la main, nous nous sommes donc remis en marche, dans l'idée de se mettre au vert.
Au final, cet espace vert n'est pas très grand. Assez cependant pour créer une bulle au centre de la circulation. Une bulle de calme, où règnent des chênes, des magnolias, entourés de nombreuses plantes à fleurs qui seront chatoyantes, une fois le printemps venu.
En attendant l'ouverture du musée, nous découvrons cet endroit, lisons la plaque commémorative de la 2nde guerre.

Atteignant le coin opposé à celui par lequel nous sommes entrés, nous nous arrêtons. Observant l'effervescence de la ville depuis notre petite bulle, appréciant le chant des oiseaux se trouvant là.
Après un temps que je ne saurais compter, après plusieurs minutes de "silence", ThiS faisant mine de vouloir se remettre en route, a fait un pas en avant et s'est retourné gentiment face à moi, m'a regardé tendrement tout en souriant timidement, rougissant. Puis m'a embrassé avec toute la douceur du Monde. Presque. ^^''

Quant à la visite du musée, elle a été enrichissante.

Ensuite nous nous sommes tranquillement dirigés vers sa voiture, histoire de rentrer nous poser. En arrivant, j'ai eu le plaisir de rencontrer sa mère, qui a été ravie de me rencontrer, tout comme son père.
Comme nous avions manger un petit quelque chose après le musée, nous ne sommes pas ressortis le soir. Mais avons cependant diner dans une très chouette pizzeria d'Altkirch le samedi midi.

Le samedi après-midi a été tranquille. Puis nous sommes repartis pour Mulhouse, où ThiS travaillait le soir-même. Il en a donc profité pour me déposer à mon train.

Bref, c'était un sympathique petit week-end. =)

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Le reste du mois de janvier s'est fait tranquillement. Entre mes élèves que je vois  toujours trois fois par semaine et mes petits voisins que je garde le mercredi et le vendredi.

Du 30 janvier au 10 février, j'ai suivi des cours imposés par le chômage. Moi qui - avant que ça ne commence - me disais "Whoaaa, super, ça va être génial.." --'
J'ai été agréablement surprise par l'enrichissement que cela m'a apporté. Tant au niveau humain qu'au niveau connaissances.

ThiS est venu du 4 au 7 février (du samedi au mardi donc). Il a pu donc rencontré mes parents ainsi que mon frère, qui l'ont accueillit avec joie. Et nous avons passé un week-end agréable. ^^

Puis la vie a suivi son cours habituel.

Je suis allée en Alsace à mon tour du samedi 18 au lundi matin 20. Ca a été très chouette. Au-delà du bug qu'il y a eu avec les trains du samedi, tout s'est bien passé.

~ Pour la petite histoire ~

J'ai gardé ma petite voisine de 2 ans le vendredi de 16h30 à 3h30 le samedi. Ça a été long.. surtout quand les parents m'ont téléphoné à 1h45 pour me prévenir qu'ils rentreraient vers 3h et quelques plutôt qu'à 2h (ce qui était prévu à la base). Ça a paru encore plus long quand mon ordi s'est arrêté par manque de batterie, à 2h15 environ.

Je suis donc arrivée à la maison à 3h45-3h50. Sachant que je me lèverai à 4h50-5h, je ne me suis pas couchée.
Départ de la maison à 5h50 / prit le bus à 6h01 / prendre mon train à 6h26, train qui est parti 8 minutes plus tard au final car une fille a fait une crise de panique après s'être rendue compte que qqun lui avait volé son sac (avec porte-monnaie à l'intérieur (avec tout dedans, comprenez carte ID, permis de conduire, cartes bancaire & Co)) / le train suivant - à Bienne, pour Delémont - a eu la gentillesse d'attendre (du coup, lui aussi avait 8 minutes de retard) / arrivée à Delémont, le temps que je me repère, que j'aille voir le tableau des départs et que j'arrive sur le bon quai, ma correspondance de 7h24 partait sans moi.. génial ! T_T
La prochaine est à 7h50, ce qui fait qu'au lieu d'arriver à 8h15 à Bonfol (nord du Jura Suisse), j'arriverai à 9h12. x(

Bref, au final, ça n'a pas gêné ThiS qui avait du passer par la maison et qui n'aurait pas pu être là avant 8h50 environ. 

~ C'était la petite histoire =P ~

Le week-end quant à lui a été tranquille...

Comme mon homme avait - lui aussi - été de service de nuit de vendredi à samedi, nous avons profité de la journée du samedi pour faire la sieste. Le midi et le soir, nous avons mangés avec ses parents. Tout comme le dimanche midi et soir d'ailleurs. 
Quant au dimanche après-midi, nous l'avons passé chez sa sœur, qui est - comme leurs parents - tout à fait charmante, adorable et chaleureuse. :D

Le lundi en fin de matinée, ThiS m'a ramenée à la gare de Bonfol, pour que je prenne le train qui m'a ramenée à Neuch'. Heureusement, le retour s'est bien mieux déroulé que l'aller. ^^

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À part ça, mercredi j'ai reçu une carte d'un couple d'amis annonçant la naissance de leur fille...
That's made my day ! *U*


Et vous.. quoi de neuf ?

samedi 31 décembre 2016

récap' 2016

Et voilà... 2016 c'est terminé.
Cette année écoulée a-t-elle été plus pourrie que bien ? Ou pas ?

En janvier, après mes vacances en France, la reprise a été bien plus que dure. Mes harceleuses étant en pleine forme, elles se sont totalement lâchées, j'ai failli craquer plus d'une fois. Je ne souhaitais qu'une chose : que ça s'arrête, qu'elles s'arrêtent, que tout ce cirque s'arrête.
Rien que de voir leurs voitures dans le parking en arrivant le matin me fichait la nausée pour la journée. À cause d'elles, je n'ai jamais été autant malade de ma vie. À cause d'elles, mes angoisses n'ont jamais été aussi exacerbées. À cause d'elles, j'ai vécu une des pires années de ma vie.

À côté de ça, mes amis/es, mes proches me soutenaient du mieux qu'ils pouvaient.

Février est passé sans que je m'en rende vraiment compte. 
J'ai passé deux semaines et quelques à la maison à cause d'un lumbago. Ce qui m'a ensuite valu des remarques plus que cassantes de la part de deux personnes bien précises, une fois revenue à la crèche. Et ce, des semaines durant.

Mars est arrivé.
Tout en continuant à ménager mon dos, j'ai été ravie de participer à une convention de jeux, près de chez moi... je m'y suis fait de nouveaux amis/es, en ai revu d'autres et j'ai même pu observer la magie qu'est l'amour, en pleine création.
À Pâques, j'ai eu 25 ans. Des amis/es sont venus les fêter avec moi, JeC était là aussi. Je suis également allée à la Polymanga - à Montreux - avec lui et mon frère

Avril a été bien rempli.
Dernières répétions de la chorale, concerts. À la crèche, je me suis sentie très angoissée. J'ai plusieurs fois été menacée de renvoi et d'autres choses plus graves si je ne cessais de me plaindre auprès de mes collègues (le faire plus haut dans la hiérarchie n'avait servi à rien).

Pendant ce temps-là, JeC était déboussolé, déprimé. Et moi, inquiète pour lui.
J'ai tenté de prévenir sa sœur puis sa mère qu'il n'était pas en forme.. mais pour une raison qui m'était inconnue, je ne parvenais déjà plus à les contacter via skype, FB, voire par téléphone. 

En mai, les températures se sont faites plus agréables...
J'ai participé à la journée du câlin contre l'homophobie. Journée qui m'a apporté beaucoup de rires, de sourires. C'est ce jour-là que j'ai exprimé pour la première fois à voix haute mon projet pour JeC et moi.
À ce moment-là, quand les amis/es présents m'ont souri et que notre joie a tout surpassé, j'étais profondément heureuse. Et j'avais grand hâte de partager cette joie avec JeC.

Le lendemain, j'avais un étrange pré-sentiment... 

C'est ce soir-là que tout a volé en éclats. C'est ce soir-là qu'il m'a quittée.
La raison ? Sa mère ne nous voyait pas ensemble. 800 km, c'était trop compliqué.

Après ça, il a été très facile pour la première des deux harceleuses - l'empoisonneuse - de me faire tomber. Après toutes les horreurs qu'elle m'a balancée à la tête, ses piques incessantes, ses méchancetés, j'ai fini par craquer. Par chuter. Je n'en pouvais plus.
 
Juin
Un matin, j'ai découvert avec bonheur que l'empoisonneuse avait prit des jours de congé. Le vendredi - jour de son retour - il n'y avait ni sa voiture dans le parking, ni ses chaussures dans le vestiaire. Apparemment, elle était malade selon une collègue qui l'avait eue au téléphone.

Pour finir, elle n'est pas revenue de tout le mois, ni en juillet.

Août a rimé avec vacances. Ensuite, j'ai été engagée comme enseignante de devoirs surveillés dans un collège primaire près de chez moi.

En septembre, j'ai rencontré mes élèves. =D
D'une certaine façon, ils m'ont aussi aidé à me relever. Les voir chaque semaine donnait un nouveau rythme à ma vie. Les aider chaque semaine m'a permise de me reconstruire. Leurs sourires, leur reconnaissance, leur soif de connaissance m'a remise sur pied. Ils m'ont aidée sans qu'ils s'en rendent compte. Mes amis/es ont fait un superbe boulot également.

Tout cela réunit m'a remise sur pied. M'a motivée pour me remettre à avancer, pour ne pas me refermée face à la vie, à la joie, à l'amour aussi.

Au mois d'octobre, suite à la démission de mon collègue de classe (qui faisait les lundis et mardis), je suis officiellement devenue titulaire de ma classe.

En novembre, il y a eu une convention de jeux dans ma ville...
Au fil du mois, j'ai rencontré de nouveaux amis/es. Puis - via la toile - j'ai fait la connaissance de ThiS...

Décembre déjà...
Mes élèves tiennent de moins en moins en place sachant que Noël se rapproche de plus en plus. Durant la dernière semaine, je leur glissais un chocolat dans leur agenda, après y avoir noté mes observations. Imaginez leur joie en découvrant cette petite merveille en ouvrant leur carnet... c'était plus qu'adorable. ^^

Depuis nos premiers échanges de novembre, ThiS et moi continuons de beaucoup discuter. De tout et de rien, du temps qu'il fait, de nos jobs, de nos journées...
Au fil de nos conversations, nous nous découvrons de plus en plus de points communs. Ce qui n'est pas pour nous déplaire, loin de là. =)


Ce que j'ai retenu de cette année, c'est que - même dans les endroits les plus sombres - on peut, en cherchant bien, trouver de la lumière. Même dans les périodes les plus désagréables, nous ne sommes jamais seuls. 
Nos amis/es, nos proches seront toujours là, quelque part...

Merci à eux, à vous, de m'avoir accompagnée tout au long de cette année. Dans mes joies comme dans mes peines. Merci pour votre loyauté sans frontières.

Merci
Que 2017 vous apporte joie, santé, amour, câlins & chocolat

vendredi 2 décembre 2016

Dans tes rêves !!!

En juin dernier, un gars que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam m'a ajoutée dans sa liste de contacts Facebook... Comme je me sentais affreusement seule, déprimée et sans valeur, j'ai commencé à discuter avec lui...

DJ (appelons-le ainsi), 22 ans, bossant dans une grande entreprise du canton a donc commencé à me parler de lui, en s’intéressant vaguement à ma vie mais plutôt à mon histoire, très récemment terminée à l'époque.
Ensuite - après deux heures de conversations diverses et variées - DJ est revenu sur mon histoire avec JeC en me disant que de toute manière, croire à une histoire qui a commencé sur la toile, ce n'est pas réaliste ! Et qu'avoir encore des espoirs - après à peine 3 semaines de séparation - était purement et simplement STUPIDE !!! Et que tout ce qu'il me restait à faire, c'était de me mettre avec lui, mais pas en couple, non non.. 
Tout ce que j'avais à faire, c'était de le laisser me SAUTER ! Que ça me remettrait sur le beau et droit chemin de la vie réelle ! Oui parce que bon, passer sa vie en étant un/e passionné/e des jeux vidéos, c'est stupide, infantile et qu'après tout - c'est bien connu - les geeks ratent tous/tes leur vie !!

Or donc, comme un gentil morceau de viande sans cervelle, je devais le laisser faire sa loi. Ah et bien sûr, en arrêtant de lui opposer de la résistance car - c'est bien connu - dans ce monde, c'est l'homme qui commande et pas la fragile petite femme sans défenses !

Autant vous dire qu'après m'être faite traitée de la sorte - et dans l'état émotionnel dans lequel j'étais au départ - je l'ai viré de ma liste de contacts aussi sec !


Enfin bref, avec le temps et grâce à l'aide de mes amis/es, j'ai pu gentiment faire le deuil de notre histoire à JeC et moi. Encore merci à celles et ceux qui sont restés là.


Début-novembre dernier a eu lieu une convention de jeux, organisée par une assoc' dans laquelle je suis depuis dix ans. Ça a été super ! Épuisant à la longue car j'ai été bénévole durant 17 heures en tout, mais franchement génial !
Et devinez qui est-ce que j'ai vu revenir à la charge (via la messagerie FB) ? Eh oui, DJ !

Le gars arrive comme une fleur, en m'expliquant qu'en me voyant en plein service au bar, il m'a trouvée sublime, souriante et qu'il avait voulu venir s'excuser... mais qu'il ne l'a pas fait, car il ne voulait pas déranger... en ajoutant ensuite qu'il avait changé pour moi, sans rien me dire, pour me faire la surprise. Et que si j'étais d'accord, qu'il voulait débuter une relation avec moi.

Une relation sérieuse ? Ah non non, un plan cul MAIS dans les règles de l'art ! Histoire de ne pas se compliquer la vie outre-mesure ! Restons logique enfin !

Ses messages restant là, sans plus de réponses de ma part, il y a eu un silence d'une bonne quinzaine de jours.

Et soudain : rebondissement ! Le revoilà revenu à la charge il y a quelques jours !
Avec à peu près le même discours que la dernière fois d'ailleurs... "Désolé, j'ai oublié de te répondre l'autre jour.. mais en même temps, c'est TA faute, tu aurais pu prendre de mes nouvelles !" - "Tu sais, j'ai changé rien que pour toi !" - "Allez viens, j'ai envie de toi !"

Puis quand je lui ai dit qu'apparemment, il n'avait pas comprit que je ne m'intéressais pas à lui, il m'a rétorqué que pour lui, mon avis importait peu et qu'après tout, il n'avait pas à me demander la permission !

Vous me direz, j'ai peut-être été trop tolérante avec lui. Mais au bout d'un moment, j'en ai eu marre qu'il agisse comme ça. J'en ai eu marre, et j'ai cessé d'être gentille. J'ai alors été plus que claire avec lui. Et comme visiblement, ça ne suffisait pas car "T'as pas l'air de réaliser que tu m'aimes déjà ! Que t'es déjà à fond sur moi !". 
Je lui ai dit que je n'avais pas l'intention de perdre mon temps avec un pauvre mec de son espèce. Que mine de rien, je bosse dans une école primaire trois jours par semaine et qu'il m'arrive même de tenir compagnie à une dame âgée... 
"Oh oui, j'avais oublié ton misérable job de merde.. ça va, tu t'en sors, c'est pas trop difficile ?" - "T'as pas envie de laisser tomber tout ça pour te trouver un VRAI boulot ?" - "À ton âge, ce serait le moment de te barrer de la maison de tes parents." - "T'as pas l'air de comprendre que t'es un poids énorme pour eux, que tu les ruine à rester là à rien faire, sur ton gros cul !!!"

Autant vous dire qu'à ce moment-là, ma colère était largement palpable ! Que non, ses paroles ne m'avaient pas laissée insensible.. d'autant que ce gars ne connait rien de ma situation actuelle ni celle de ma famille et ABSOLUMENT RIEN de mon histoire de vie !
Pourtant, il s'est complétement accordé le droit de me juger (ça à la limite, j'en ai rien à faire) et de juger ma famille (là par contre, j'ai nettement moins apprécié) !
"Ta famille te permet de rester à la maison à ton âge ?! 'tain la honte quoi !" - "En fait, soit ils sont hyper trop tolérants avec toi, soit complétement cons !"
Et le gars sort ça tout naturellement, sans aucune gêne ni retenue. Normal. Total normal.
Là, précisément après ses derniers mots, je n'en revenais pas ! Pour le coup, il peut se vanter d'être parvenu à me choquer. J'étais totalement sur le cul !

Pendant un long moment, je n'ai plus rien dit. Je ne l'ai pas insulté en retour, envoyé chier ou autre, je n'en revenais tellement pas que je n'ai rien trouvé à dire.

"Bon et sinon, quand est-ce qu'on se voit pour ce fameux plan ?"

Wait.... WHAT ?!? 

"Ben oui, je t'ai dit avoir changé..." - "Maintenant que j'ai mit les choses au clair, quand est-ce qu'on se voit histoire que je te s.. qu'on se saute ?"

Ma seule réponse a été la suivante : "Dans tes rêves, connard !"